
La Musique Populaire Algérienne
Chaâbi Algérien
"La musique Algérienne est faite d'une extraordinaire diversité de styles et de répertoires. L'Asri ou la musique moderne, le Charqi ou la chanson de variétés d'inspiration orientale, le Chaâbi ou la musique citadine, l'Andalou et ses Noubats, le chant Bedouin, l'Achwwiq kabyle, l'Ahellil de Timimoun, le Tindé de l'Ahaggar, sans parler du Rai oranais qui a déferlé sur l'Algérie, et sur le monde dans les années 90, constituent quelques uns des genres de musique pratiqués collectivement ou en soliste, chez nous." @webchaabi.com.
Histoire de la musique populaire algérienne
Le Chaâbi
La musique en Algérie est un immense répertoire, conservé jalousement par des hommes qui ont veillé à sa
transmission depuis des générations.
Certains qualifient la musique populaire de primitive, bonne
pour le musée.
Cette façon n'a qu'un but : pousser le peuple à s'éloigner de ses racines, et se
dépouiller du sentiment de ses origines, en devenant plus facilement perméable à l'influence
étrangère.
C'est dans les fins fonds des venelles de la Casbah, vieille cité d'Alger que la vie
artistique algéroise prenait son véritable essor.
En ce début de siècle, les artistes n'étaientpas
légion, mais paradoxalement ils ne manquaient ni d'imagination, ni de créativité.
Du théâtre à la
musique, en passant par la littérature, les algériens encore sous occupation coloniale, prenaient
conscience de la nécessité d'une vie culturelle.
Dans le domaine musical, deux grands genres se
taillaient la parts du lion.
La çannaa qu'on appelle aujourd'hui musique classique ou andalouse, et
le Moghrabi.
Ce dernier puisait surtout dans le patrimoine populaire.
Des noms comme CHEIKH
NADOR, DERWICHE, SAID EL HASSAR, trônaient sans partage, pour animer les fêtes familiales, et les veillées
dans les mahchachates
.
La relève ne tardera pas à apparaître, en la personne de LAHLOU MOHAND
IDIR surnommé EL ANKA.
Son génie, et sa clairvoyance, ont fait de lui un chef de file, un créateur de
genre, et un initiateur d'une nouvelle école.
C'est ainsi que le Moghrabi devient le CHAÂBI.