Mach 'had I :
Je me rendis chez lui sous un premier déguisement, en jeune vierge ravissante, qui se distinguait par sa beauté.
Taille, joues, regard, tout en elle surpassait en éclat le soleil et la lune, " Brillez, sinon je brillerai (à votre place)."
disait-elle au soleil et à la lune.
Je lui dis : << Je suis venue, ô excellence, prendre de tes nouvelles et te demander : Que reste-t-il à une femme abandonnée de ses amis ?
Que dois-je faire ? >>
- Trouve-toi un veuf, me dit-il, car une femme ne peut être protégée que par son époux.
Je repris : << Considère-moi comme ta femme et tu seras cet époux.>>
"Ma femme me suffit, me dit-il;
pour rien au monde, je ne supporterai la remplacer."
Je lui dis à la fin : << Considère-moi comme une servante, je pourrai gagner ma vie. >>
Il me répondit : " Ma femme se contente de son cerbère.
C'est lui seul qui doit la servir."
Sur ce, il me chassa.
Je me suis mis à errer, l'âme en peine, me creusant la tête pour déjouer ses ruses.
refrain
Mach 'had II :
Je me rendis de nouveau chez lui déguisé en vieille femme sans attraits, vivant dans le bien-être par la grâce de notre Seigneur, un chapelet d'ambre à la main droite, une canne à la gauche, vêtue d'une tunique verte, complètement transformée.
Jelui dis : << Adorateur de beautés,