stikhbâr
Ô mon coeur, rappelle-toi tout le passé;
D’autres l'ont connu, mais sans comprendre ce qui nous est arrivé.
Je partageais loyalement l'angoisse de mon ami
et m'efforçais sans faille de lutter contre le mal.
Mon secret, divulgué, a fait la joie de mes censeurs, devenant pour eux sujet de commérages.
Sagacité et expérience m'obligent à dire avec insistance
aux poètes inspirés : " En l'amitié il ne faut plus croire ! "
refrain :
Seule perdure la sagesse de qui étudie la morale des Anciens, sans laquelle l'homme sorti de son sommeil se réveille démuni, en plein désert.
Hormis ma solitude, ô mon coeur,quel ami me reste-t-il ?
Le traître qui ourdit se soucie peu de (partager) un repas.
çiyâh :
Les bienfaits rejaillissent toujours sur les généreux qui les prodiguent.
J'ai labouré une terre stérile sans rien récolter;
vain fut mon labeur, mais je me dis : << Dieu compensera cette perte. >>
J'ai tout enduré en silence.
Que d'années passées en compagnie de mon ami